Qu’est-ce que le SCAF ?

Lancé par la France et l’Allemagne en 2017, le projet du Système de combat aérien du futur (SCAF) est sujet à de nombreux débats entre nos deux pays. Le programme SCAF a été lancé par le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel au moment où le Royaume-Uni décide officiellement de quitter l’Union européenne (UE) et de quitter l’espace communautaire. Ce projet va renforcer l’idée d’une « Europe de la défense » qu’Emmanuel Macron appelait de ses vœux, insistant sur le développement d’une industrie de défense européenne.

 Un an après l’accord avec l’Espagne pour le déblocage des premiers fonds d’étude de ce projet, les désaccords entre les acteurs français et allemands, dont les

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Le projet de système de combat aérien du futur, dit SCAF, a été présenté dans un rapport du Sénat datant du 15 juillet 2020 comme une proposition « indispensable au renouvellement de l’aviation de combat de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne à l’horizon 2040. Il est également essentiel à la préservation de l’autonomie stratégique et de la base industrielle et technologique de défense européennes ». Le 22 septembre 2022, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a réaffirmé le caractère prioritaire du projet.

Ainsi, le 18 novembre, un communiqué du ministère allemand de la défense a annoncé que les accords industriels nécessaires à la prochaine phase du programme avaient été conclus pour le SCAF, officialisant la France comme chef de fil du projet.

Pourquoi le programme SCAF ?

Cette coopération multilatérale doit en principe permettre aux pays signataires, à savoir la France, l’Allemagne et l’Espagne, de disposer d’avions de chasse de sixième génération. En somme, il s’agit d’un projet stratégique, technologique et diplomatique entre États européens, via une coopération industrielle et un dialogue politique constant. L’objectif étant de prévoir les futurs avions de combat, devant remplacer le Rafale et l’Eurofighter Typhoon dans quelques décennies.

Le programme SCAF a été lancé en 2017 par le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel au moment où le Royaume-Uni décide officiellement de quitter l’Union européenne (UE) et de quitter l’espace communautaire. Ce projet va renforcer l’idée d’une « Europe de la défense » qu’Emmanuel Macron appelait de ses vœux, insistant sur le développement d’une industrie de défense européenne.

Avec la venue de la Première ministre à Berlin le 25 novembre dernier, le couple franco-allemand a pu avancer et solidifier sa coopération en matière d’énergie et de défense.

Après l’accord politique annoncé par Berlin et l’Elysée, le 18 novembre, l’avionneur français Dassault a finalement confirmé, jeudi 1er décembre, qu’il était prêt à passer à la contractualisation avec Airbus pour la phase devant mener à la construction d’un prototype du futur avion de combat européen.

 

Cette annonce vient redonner du souffle à la coopération franco-allemande en matière d’armement, tout en dégageant en partie l’horizon côté français en matière de programmation militaire. « Oui, aujourd’hui c’est fait. Nous avons un accord avec Airbus. Tous les blocages ont été levés », a déclaré, jeudi, Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation.

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