Des avancées majeures pour la quotidien de nos concitoyens

Le 30 juin 2022 dernier, au terme de six mois de travail, la France a passé le relais de la Présidence de l’UE à la République Tchèque. Dans un contexte bouleversé par le retour de la guerre en Europe, la présidence française du Conseil de l’Union européenne a su poursuivre les priorités que le Gouvernement s’était fixées tout en coordonnant l’action des états européens pour faire face à l’agression de l’Ukraine par la Russie.


Avec l’organisation de près de 400 événements, la tenue de 2 000 réunions et l’adoption de 130 textes, la présidence française a permis des avancées majeures qui changeront le quotidien des Français et des Européens et contribueront à bâtir une Europe plus souveraine, plus verte et plus humaine.

La présidence française a eu à cœur d’ancrer la nécessité d’une politique commune de défense dans un texte, la boussole stratégique qui fixe les orientations de sécurité et de défense de l’Union européenne jusqu’en 2030. 


Préoccupés par les enjeux énergétiques, des accords visant l’indépendance énergétique ont été trouvés avec nos partenaires européens. Au-delà des mesures assurant la sécurité de l’approvisionnement en énergie, la présidence française a contribué à mettre sur la table la sobriété énergétique. Une montée en puissance des énergies renouvelables à 40 % d’ici à 2030 a été décidée et un accord de réduction de la consommation d’énergie d’un peu moins de 40 % a été acté.

Pupitre de Brigitte Klinkert

Priorité des priorités, les États membres ont progressé sur des dossiers clés, notamment l’adoption d’un règlement sur la lutte contre la déforestation, l’interdiction des ventes de véhicules à moteur thermiques en 2030 et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Cette taxe carbone aux frontières permettra de limiter les délocalisations et les émissions de CO2 en imposant un surcoût aux marchandises importées qui ne respecteraient pas les normes européennes en matière d’émission de gaz à effet de serre.

L’Europe sociale représentait également un axe prioritaire de la présidence française. Aux côtés de nos partenaires européens, nous sommes parvenus à une avancée majeure concernant la directive sur les salaires minimums. Elle permettra d’assurer un niveau de vie décent à tous les européens et de faire converger la hausse des rémunérations minimales. De plus, le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un accord concernant la directive sur l’équilibre femmes/hommes dans les conseils d’administration. D’ici à 2026, la part de femmes dans les postes d’administrateurs non exécutifs des sociétés cotées en bourse devra être d’au moins 40 % ! 

Félicitée par nos partenaires européens, la présidence française du Conseil de l’Union européenne est parvenue à faire avancer l’Europe sur des axes prioritaires. Un ouvrage que la Présidence tchèque devra poursuivre. Je pense notamment à la réforme du fonctionnement de l’Union européenne qui, après la conclusion de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, un exercice inédit de consultation des citoyens à l’échelle de l’UE, fera l’objet de propositions formulées par la Commission européenne sur la base des recommandations citoyennes.