Sauvons les condamnés à mort en Iran !

J’ai décidé de devenir la marraine de Loghman Azadian condamné à mort à Nowshahr, en Iran. Le crime qu’on lui impute est tout simplement d’avoir participé à des manifestations pacifiques. Suite à son arrestation, il a été accusé de mener une « guerre contre Dieu ». Aujourd’hui, pour avoir protesté dans la rue, il risque une exécution.

Aussi, j’ai décidé de répondre à l’appel solennel lancé par deux avocates iraniennes engagées de longue date en faveur des droits humains, et en particulier des droits des femmes. Nasrin Notoudeh, lauréate du Prix Sakharov décerné par le Parlement Européen en 2012 et du Prix Badinter en novembre 2022 et Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix en 2003, ont relayé l’appel unanime de leurs Confrères arrêtés sur place mais aussi de nombreuses organisations iraniennes de défense des droits humains. Cette sensibilisation a été diffusée par l’ensemble des collectifs et associations de défense des droits humains présents en France et à l’étranger.

L’origine de cette condamnation

Arrêtée par la police des mœurs le 13 septembre à Téhéran pour « port de vêtements inappropriés », la mort de Mahsa Amini a été prononcée le 16 septembre dernier. Son décès a immédiatement indigné la population et a provoqué un vaste mouvement de mobilisation et de révolte contre le régime Iranien qui se poursuit depuis maintenant 4 mois.

 

Cette protestation spontanée du peuple iranien contre la mort de cette jeune étudiante de 22 ans est particulièrement suivie dans les grands centres urbains et les universités et est réprimée avec violence par le régime des mollahs.

En soutien au peuple iranien, des manifestations ont eu lieu à travers le monde et de nombreuses artistes se sont coupées les cheveux pour défendre et soutenir les droits des femmes iraniennes.

 

Ce soulèvement populaire démontre le besoin criant de plus de liberté du peuple iranien et ils le méritent.

Vers une hausse des condamnés à mort

A ce jour, la République islamique d’Iran a exécuté deux manifestants, Mohsen Shekari et tout récemment, Majidreza Rahnavard, tous deux âgés de 23 ans. Actuellement, des dizaines d’iraniens, comme Loghman Azadian sont dans le couloir de la mort, risquant à chaque instant d’être exécutés par les autorités iraniennes pour avoir défendu leurs droits humains fondamentaux.