Incorporés de force d’Alsace-Moselle : « Il est temps de réparer un injuste silence mémoriel »
La mémoire des incorporés de force est douloureuse, et depuis trop longtemps oubliée. En Alsace, elle fait partie de notre identité, de notre Histoire, de notre mémoire. Cela fait maintenant 80 ans qu’elle est oubliée, pour ce qu’elle recèle de douleurs dans notre région, mais aussi d’incompréhension pour le reste des Français.
Depuis deux ans comme députée, je me bats pour la reconnaissance de la douleur des incorporés de force et de leurs orphelins, qui ont vécu en leur chair la douleur et le poids de l’Histoire.
Je signe une tribune dans Le Monde pour appeler à un nouveau cycle mémoriel, dans notre région et ailleurs, alors que nous célébrons les 80 ans de la Libération de la France et en particulier de l’Alsace. 80 ans après, nous devons reconnaître et faire connaître cette mémoire. Elle est une part de l’Histoire de France qui ne saurait être ignorée.
Par des commémorations mais aussi par un enseignement sur cette période terrible, nous demandons la juste reconnaissance de la période 1940-1944 en Alsace-Moselle, de l’annexion de fait à l’incorporation de force des alsaciens, morts par milliers dans un uniforme qui n’était pas le leur, victime d’un crime de guerre qui n’a pas été reconnu.
Retrouvez ma tribune, signée avec Benjamin Huin-Morales, sur le site du journal Le Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/08/23/alsace-moselle-il-est-temps-de-reparer-un-injuste-silence-memoriel_6291173_3232.html