Le 7 mai 2025, au lendemain de son investiture, le chancelier allemand Friedrich Merz s’est rendu à Paris pour rencontrer le président Emmanuel Macron. Ensemble, ils ont annoncé un « renouveau franco-allemand pour l’Europe », appelant à une coopération renforcée entre nos deux pays. Cet acte fort du Chancelier est un signe pour l’avenir : grâce à une France et une Allemagne fortes et qui travaillent ensemble, nous pourrons construire une Europe puissante face aux défis du monde qui nous entoure.

Parmi les priorités évoquées : la création d’un conseil de défense et de sécurité commun, une stratégie partagée sur les marchés énergétiques, et surtout, le renforcement des infrastructures transfrontalières. Bien entendu également, le soutien à l’Ukraine face à l’agression militaire russe qui est un enjeu vital pour la sécurité collective européenne.

Ce dernier point fait écho à un combat que je mène depuis plusieurs mois, notamment pour la réouverture de la ligne ferroviaire Colmar–Fribourg, essentielle pour la mobilité, l’écologie et l’intégration de nos territoires. Je propose dans un rapport parlementaire de renforcer les liaisons ferroviaires transfrontalières en général pour décarbonner le passage des frontières et gagner en efficacité pour les frontaliers.

Ce nouveau souffle dans la relation franco-allemande est une opportunité unique de concrétiser des projets attendus depuis trop longtemps. Ensemble, faisons de l’Europe un espace plus solidaire, plus connecté, et à la hauteur des enjeux de notre temps.

Le président français et le chancelier allemand ont signé une tribune commune à retrouver ici : « Il faut remettre à plat les relations franco-allemandes pour l’Europe ».