150 Françaises et Français participent depuis le vendredi 9 décembre à la Convention citoyenne sur la fin de vie. Elle doit durer 3 mois et faire des propositions au gouvernement sur la question.
Les 150 citoyens et citoyennes ont été tirés au sort parmi des volontaires. Âgés de 18 à 87 ans, ils ont été sélectionnés pour représenter le plus de catégories socioprofessionnelles possibles.
Ces volontaires se réuniront à neuf reprises jusqu’en mars, lors de sessions de travail de trois jours. Ils vont d’abord rencontrer des experts, des représentants du CESE, des spécialistes des soins palliatifs et des membres du Comité consultatif national d’éthique.
L’objectif est de réfléchir à la question de la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie en prenant en compte toutes les considérations et les questions éthiques que cela soulève.
Aujourd’hui, se rendre dans un centre médicalisé pour se donner soi-même la mort (suicide assisté), ou mettre fin à la vie d’un patient en tant que médecin pour abréger ses souffrances (euthanasie) n’est pas permis par la loi.
En septembre, le Comité d’éthique s’était prononcé en faveur de la mise en place d’une « aide active à mourir ».
La loi Claeys-Leonetti de 2016 permet entre autres de placer une personne en phase terminale et dont les souffrances sont importantes dans une sédation profonde, jusqu’au décès, mais elle ne parle pas du tout de l’aide médicale à mourir.
PENSEZ-VOUS QUE NOUS DEVONS CHANGER LA LOI SUR LA FIN DE VIE EN FRANCE ?
https://www.gouvernement.fr/actualite/une-convention-citoyenne-sur-la-fin-de-vie